Regards de l'ONG AUTRE VIE sur ce véritable handicap au maintien des filles dans le système éducatif.
"9 369 CAS DE GROSSESSES DANS LES COLLÈGES EN QUATRE ANS" est le sujet qui a retenu l'attention de plusieurs Presses locales, au lendemain de la présentation du Ministre des Enseignements Secondaire Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon Kakpo, face aux députés le mardi 5 janvier 2021. Le phénomène des grossesses en milieu scolaire inquiète toujours, et les conséquences ne cessent de se faire ressentir, surtout à travers le faible taux de maintien des filles dans le système éducatif.
Des statistiques exposées par le Ministre, il est dénombré 2.290 cas de grossesse en 2020, contre 3.045 cas en 2017, 2.912 cas en 2018, puis 1.122 cas en 2019. Les auteurs de ces grossesses sont entre autres, des élèves, des étudiants, des enseignants, des artisans et beaucoup d'extra-scolaires.
Ces chiffres témoignent de la recrudescence du phénomène ; un phénomène sur lequel l'ONG AUTRE VIE reste attentif afin de limiter les dégâts sur la vie des filles adolescentes et des jeunes, auteurs précoces de ces cas de grossesse.
Dans cette dynamique, l'ONG AUTRE VIE a multiplié les activités de Communication Sociale pour un Changement de Comportement dans les communautés et les centres éducatifs, avec pour principaux cibles, les adolescents (filles surtout), les jeunes et les parents, afin de mieux et plus informer sur les questions et thématiques d'éducation à la santé sexuelle et reproductive, et de mobiliser le savoir, le savoir être et le savoure faire.
Ses différentes Communications permettent également de renforcer et d'outiller les parents pour qu'ils mettent en exergue leur rôle d'éducateur, pour qu'ils instaurent et maintiennent de fréquentes discussions avec les enfants.
Et pour pallier aux conséquences, et permettre aux jeunes nouveaux parents d'avoir des moyens pour s'assurer un avenir et à leur progéniture, l'ONG AUTRE VIE initie et offre aussi des formations à l'entrepreneuriat et apporte des appuis techniques et financiers aux activités génératrices de revenu.
L'ONG AUTRE VIE en appelle à la prise de conscience des adolescents et des jeunes, afin de ne pas hypothéquer leur avenir.